A la fin du XIe siècle, Montigné le Brillant est une châtellenie dépendant de Laval.
Mais la naissance du village débute par l'établissement d'une première chapelle qui deviendra par la suite l'église Saint-Georges. La construction successive du Verger, à l'origine un véritable château fort, puis du presbytère (aujourd'hui la mairie) ancre définitivement le futur centre du village.
Le développement d'habitats privés de part et d'autre de ces édifices dessine progressivement une rue, aujourd'hui la rue des écoles. Derrière la partie Est de l'église est établi un grand parc, propriété du clergé. Celui-ci se développera jusqu'au début du XXe siècle, date à laquelle les immenses châtaigniers de trente mètres sont remplacés par un verger. Le reste de l'église est entouré du cimetière. Le long de la rue des Ecoles s'établit, quelques temps auparavant, le manoir des religieuses.
Une rue est tracée en partie haute du verger, qui mène jusqu'aux habitations à l'est, emplacement de la future gare qui sera construite à la fin du XIXe siècle. A cette époque, le gisement de charbon commence à être exploité. La commune est alors desservie par le chemin de fer. Durant cette période, on creuse jusqu'à 218 mètres de profondeur. En 1921, la société abandonne la mine de charbon. Le développement démographique et économique de la commune est ralenti. On comptait jusqu'alors une usine de colle, une carrière et sept moulins.